La fatigue Covid : qu’est-ce que c’est et l’avez-vous ?

Cela fait près d’un an que nous avons commencé à entendre parler de Covid-19 et du premier confinement imposé par le gouvernement. Au cours de cette période, et maintenant au milieu du troisième verrouillage, il n’est pas surprenant que beaucoup d’entre nous aient commencé à se sentir dégonflés et fatigués de la pandémie et des restrictions en constante évolution qui, bien que tout à fait nécessaires, rendent la vie moins agréable.

Si vous vous sentez ainsi, comprenez que vous n’êtes pas seul. L’Organisation mondiale de la santé a signalé début octobre qu’il y a tellement de personnes dans le monde qui souffrent de cette apathie que l’entreprise a trouvé un terme pour cela, «la fatigue pandémique». À ce moment-là, on estimait avoir atteint plus de 60 % d’entre nous dans certains cas.

Qu’est-ce que la « fatigue pandémique » ?

L’OMS la définit comme « une démotivation à suivre les comportements de protection recommandés, émergeant progressivement au fil du temps et affectée par un certain nombre d’émotions, d’expériences et de perceptions ». L’organisation affirme qu’il s’agit d’une « réponse naturelle » à une crise sanitaire mondiale prolongée, en particulier à ce stade. Il se manifeste par une réticence à suivre les directives et les recommandations, qu’il s’agisse de distanciation sociale avec des amis ou de port de masque ; une diminution des efforts pour rester informé sur la pandémie ; et, enfin, la possession de perceptions de risque plus faibles liées à Covid-19.

Pourquoi est-il apparu ?

Lorsque le virus a frappé pour la première fois, nous avons puisé dans notre  » capacité de pointe « ,  » un ensemble de systèmes d’adaptation mentale et physique sur lesquels les humains s’appuient pour survivre à court terme dans des situations extrêmement stressantes « , mais à mesure que la pandémie se poursuit, nous trouvons d’autres moyens de faire face et la fatigue et la démotivation peuvent souvent en être le résultat. Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles nous pourrions nous sentir apathiques envers le virus à ce stade. La première est que la menace perçue du virus a peut-être diminué dans notre esprit à mesure que nous nous habituons à son existence, malgré les données médicales indiquant le contraire (par exemple, que le risque est, dans certains pays, en augmentation). Neuf mois après le début de la situation, nous sommes plus susceptibles de ressentir les pertes financières, sociales et personnelles résultant de mesures préventives telles que les confinements et les restrictions. « Pour certaines personnes, l’équilibre peut changer et les coûts perçus de la réponse peuvent commencer à l’emporter sur les risques perçus liés au virus », indique un rapport de l’OMS.

De plus, à mesure que les restrictions continuent ou changent d’une manière sur laquelle nous pensons avoir peu de contrôle, nous pouvons ressentir un désir accru de liberté et d’autodétermination.

Pourquoi est-ce un problème ?

L’OMS a publié un long rapport visant à réduire cette sensibilité démotivée car, bien que nous soyons tous las du virus, nous devons continuer à le combattre. « [Pandemic fatigue’] constitue une menace sérieuse pour les efforts visant à contrôler la propagation du virus », déclare l’OMS. « Jusqu’à ce qu’un vaccin ou des traitements efficaces soient disponibles, le soutien du public et les comportements de protection restent essentiels pour contenir le virus. Les gains que chaque nation a collectivement obtenus grâce au confinement et à d’autres mesures – parfois à des coûts sociaux et économiques élevés – doivent être préservés. »

Alors, comment le combattons-nous ?

Le Dr Hans Henri Kluge, directeur régional de l’OMS pour l’Europe, estime qu’il existe des moyens de redynamiser les efforts pour lutter contre et empêcher la propagation du virus. Parler au BBC, il dit que le sentiment d’appartenance à la communauté est essentiel. Il a énuméré les méthodes suivantes :

  • « Comprendre les gens en mesurant régulièrement l’opinion publique et reconnaître leurs difficultés
  • « Impliquer les communautés dans les discussions et les décisions dans le cadre de la solution
  • « Permettez aux gens de vivre leur vie, mais réduisez leurs risques en recherchant des moyens innovants de répondre aux besoins sociétaux continus – par exemple, en livrant des repas aux personnes vulnérables ou en organisant des rattrapages virtuels »

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