J’ai regardé la mer, par-dessus les dunes herbeuses, les palmiers sauvages qui soufflaient dans les vents tremblants. La mer s’est écrasée sur le rivage en me criant de crier en retour. Mais au lieu de cela, je me suis assis paisiblement à mon bureau, étudiant la vaste quantité de nature, ici sur ce sanctuaire d’oiseaux et de tortues, au milieu de l’océan Indien. Alors que j’étais assis à étudier cette scène, c’était aussi un bon moment pour réfléchir et étudier mon état d’esprit ! En réfléchissant, 2011 a été une bonne année pour moi. J’avais réalisé tout ce que j’avais prévu, travail sage. Mais surtout, j’avais atteint une certaine tranquillité d’esprit qui vient avec l’âge ou la pratique du yoga et de la méditation. J’ai senti que le dernier mois de l’année, j’avais déraillé. La vitesse et la frénésie de la vie londonienne m’ont un peu fait vaciller. Bien que je l’ai déjà dit, vous vous relevez et vous vous dépoussiérez. Et pour la résolution de cette nouvelle année, je me suis spécifiquement dit que je dois me rappeler de choisir plus judicieusement mes amis et connaissances – tout le monde n’est pas aussi digne de confiance et honnête que nous ! Et ça ne sert à rien de perdre du temps avec de telles personnes ! Mais ici maintenant à Le Nouvel An, parmi mes quatre enfants et mon ex-mari, cela me rappelle que rien n’est plus important qu’eux. Ce moment que nous avons ensemble en famille est très important. Personne ne peut me faire rire et pleurer comme eux ! 2012 est là et je suis prêt à passer à l’action. Il y a beaucoup de choses qui me passionnent 1) bien sûr une partie de mon travail : l’écriture d’un nouveau livre et la finition d’un scénario 2) pour soutenir et aider avec La campagne écologique de Vivienne’s Westwood avec l’association caritative COOL EARTH et 3) pour intensifier le yoga et la méditation que je fais au centre The Alchemy à Camden. J’ai hâte de retrouver le faste et l’éclat de Londres. Mais pour l’instant, je suis hypnotisé par mon nouvel ami, une tortue de 150 ans appelée Old Greg qui ne se soucie de rien. Je le regarde au fond des yeux et dis « Dis-moi, mon vieux, raconte-moi ! »